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Sunday, January 20, 2008

Casse-couilles Part II


Partie I est ici.

Sachez, qu'il s'agit d'une analyse dont l'unique but est de m'amuser.

J'ai été surprise de voir tout ces évènements qui démontre dès le début de cette relation un grand mépris pour l'homme qu'elle prétendait aimer. JAMAIS au cours de cette relation a-t-elle été capable de mettre sa petite personne de côté pour donner un peu de place aux besoins de l'autre.

Au tout début, lorsqu'il a de la peine et qu'il ne sait pas trop comment dealer avec la mort-née de sa petite soeur, il court vers elle pour un peu de réconfort. Celle-ci le repousse (après quelques minutes) prétextant que l'École a besoin d'elle.

O.k., on peut dire que pour l'époque c'est louable d'avoir eu une conscience professionnelle, mais dans les faits, qu'auraient été les vraies conséquences si elle était resté quelques minutes de plus auprès de lui ?

Pas étonnant qu'il a sacré son camp dans l'bois.

Il prend tout de même le temps de lui écrire et lui dire qu'il fait ça pour eux : Ramasser de l'argent pour qu'ils puissent se marier à son retour.

Que fait-elle pendant ce temps ?

Comme elle est fâchée que son animal de compagnie soit parti, comme elle ne croit pas du tout en lui, comme elle est une égoïste hors paire : elle se fiance avec un autre !

Fait qu'elle ne lui a jamais avoué en plus.

Lorsqu'il revient, pour lui, c'est clair que c'est pour la marier. Dans sa tête, se qu'il a écrit dans sa lettre, c'est s'qu'il a fait. Pourquoi aurait-il eu besoin d'écrire des centaines de lettres ?

Encore là, elle n'est pas contente.....

Et c'est comme ça tout le long de leur histoire. TOUT se que le pauvre yiable fait, n'est jamais assez bon pour elle. De plus, même sachant qu'il est un «gars de bois» elle insiste pour qu'il reste auprès d'elle, et pourtant, lorsqu'ils sont à Shawinigan, elle n'hésite pas à le sacrer là toute l'été parce qu'ELLE s'emmerde en ville et ce malgré qu'il lui ai dit qu'il s'ennuyait d'eux à mourir lors de leurs absences.

Lorsqu'ils sont à Shawi, il trouve un bon boulot. Il est le SEUL boss Canadien Français dans cette usine ( oubliez pas qu'on parle ici du début des années 1990 ) Il travaille fort, indeed, mais rapporte tout de même du gros cash à la maison.

Pis kessé qu'elle fait notre Émilie ?

Ben 'a chiale parce qu'il travaille beaucoup, et la pôôôvre petite fleur s'ennuie.

Les p'tits sont presque tous à l'école et elle est éduquée....elle aurait pu se trouver quelque chose à faire....non ? Des courts de rattrapage à la maison, de la couture, écrire un bouqin. Pas les idées qui auraient dûes manquer là !

C'est se qui me dépasse......Comment une auteur peut nous flouer ainsi. C'est fort pareil, nous faire croire que c'est Èmilie l'opprimée dans cette histoire ?

Je n'enlève rien à la série là. Au contraire, c'est un chef d'oeuvre. Les prises de vues, l'intensité des personnages, la musique, l'innovation ( on parle d'une série qui date de 17 ans quand même).

Mais j'me demande, Arlette Cousture est-elle une féministe frustrée qui a profité de sa plume pour transposer ses propres malaises ?

;-)

P.S : Suis-je la seule à avoir remarqué que Berthe est probablement lesbienne et c'est pour ça qu'elle s'en va au cloître ?

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